Définir les critères de validation des projets soutenus

Sélection des thématiques

Les entreprises s’engagent dans le mécénat de compétences dans le cadre de leur stratégie RH et de leur communication en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Plusieurs approches sont envisageables :

Sélection par les collaborateurs

Cette approche donne aux collaborateurs la liberté de choisir les associations qu’ils souhaitent soutenir, avec l’entreprise intervenant principalement pour valider ces choix. Avantages : elle favorise l’autonomie des salariés, met en avant leur individualité et leur permet de trouver du sens dans leur engagement en dehors du cadre professionnel.

Restriction à des thématiques spécifiques

Les collaborateurs sont guidés vers des associations œuvrant dans des domaines prédéfinis par l’entreprise, tels que l’égalité des chances, le logement, ou la préservation de la biodiversité. Avantages : cette approche garantit la cohérence de la communication de l’entreprise et favorise l’adhésion des collaborateurs à des valeurs communes.

Restriction à des organismes spécifiques

Les collaborateurs sont limités à choisir parmi une liste d’organisations préalablement sélectionnées par l’entreprise, par exemple via sa fondation. Avantages : cette méthode capitalise sur un réseau d’associations existantes et permet une stratégie globale de mécénat parfaitement alignée.

Un cadre plus restrictif facilite la communication en matière de RSE. Cependant, cela peut rendre plus difficile la recherche de missions pertinentes pour les collaborateurs et risque de générer de la frustration chez ceux qui souhaiteraient soutenir une cause différente qui leur tient à cœur.

Ancrage territorial

Les entreprises peuvent privilégier des organismes actifs dans les régions où elles sont implantées. Bien que le télétravail permette souvent d’effectuer des missions à distance, certaines entreprises préfèrent maintenir cet ancrage territorial pour garantir la cohérence avec leur image de marque, leurs valeurs et leurs parties prenantes.

Le critère territorial peut constituer un avantage, mais aussi une contrainte dans les régions où le tissu associatif est moins développé.